Le constructeur automobile chinois Dongfeng Motor a lancé un nouveau véhicule électrique à bas prix en Europe. Avec un prix de départ d'environ 23 000 euros, le Dongfeng Nammi Box EV est l'un des véhicules électriques les moins chers en Europe à l'heure actuelle.
Dongfeng est l'un des plus anciens et des plus grands constructeurs automobiles chinois. Il s'agit de la deuxième marque automobile d'État créée après FAW. Dongfeng construit des véhicules Nissan et Stellantis en Chine. Au cours des dernières décennies, il a entretenu une longue relation avec PSA (qui fait aujourd'hui partie de Stellantis).
Mais maintenant que Stellantis s'est tournée vers le Chinois Leapmotor pour importer des voitures chinoises en Europe, Dongfeng a décidé de suivre sa propre voie et a rejoint la récente vague de marques chinoises qui se développent sur les marchés étrangers.
La Suisse en premier
Dongfeng s'attaque à l'Europe après avoir lancé sa petite Nammi Box EV en Suisse. À partir de 21 990 francs suisses (± 23 000 euros), la voiture électrique chinoise bon marché est déjà l'une des voitures électriques les plus abordables d'Europe.
Dongfeng a fait son entrée en Europe au début de cette année avec sa marque plus haut de gamme, Voyah. Basée sur la plate-forme S3 de Dongfeng, la Nammi Box mesure 4,02 m de long et partage une empreinte similaire à celle de la Citroën ë-C3.
Il est doté d'une batterie de 42,3 kWh et affiche une autonomie WLTP de 310 km. La puissance provient d'un moteur unique de 70 kW. Une batterie plus petite de 31,5 kWh est proposée en Chine mais ne devrait pas l'être ici. À titre de comparaison, la ë-C3 a une autonomie de 320 km avec une batterie de 44 kWh et un moteur de 83 kW.
À l'intérieur, la Nammi Box est revêtue de cuir blanc (synthétique ?) surpiqué de diamants. Au centre du tableau de bord se trouve un écran tactile d'infodivertissement de 12 pouces, derrière lequel se trouve un tableau de bord numérique de 5 pouces.
La capacité des sièges avant à s'incliner à plat est une caractéristique originale qui leur permet de servir de lit d'appoint.
Le lien avec l'Italie ?
Selon Reuters, le constructeur automobile public chinois discute avec le gouvernement italien de la création d'une usine dans le pays. Cela lui permettrait d'éviter les nouvelles taxes européennes à l'importation, très coûteuses, sur les VE fabriqués en Chine.
Pour les entreprises d'État comme Dongfeng, ces droits peuvent atteindre 37,6 %, en plus des 10 % de droits d'importation existants. Pour maintenir son prix à un niveau bas, la Nammi Box pourrait être l'une des premières voitures produites dans l'usine de Dongfeng en Italie.
Aucun détail sur une diffusion plus large de la Nammi Box n'a encore été révélé. Toutefois, comme beaucoup d'autres fabricants chinois, Dongfeng cherche à obtenir des revenus supplémentaires sur d'autres marchés, le marché chinois devenant très concurrentiel et moins prévisible.
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