Le prix du pétrole a de nouveau chuté de manière significative. Le baril de pétrole US WTI coûte maintenant 67,67 dollars, après le pic d'avril d'environ 87 dollars le baril. Le baril de Brent de la mer du Nord coûte aujourd'hui environ 71 dollars, contre plus de 90 dollars en avril.
La baisse des prix, la plus faible depuis décembre 2021, est une bonne nouvelle pour les automobilistes car elle permet de réduire encore les prix des carburants à la pompe. Toutefois, la demande de pétrole est décevante, en partie à cause des craintes de récession.
180 000 barils par jour supplémentaires
Selon le collectif de consommateurs UnitedConsumers, le prix recommandé pour un litre d'Euro95 est désormais de 2,09 euros. En avril, les consommateurs payaient encore environ 2,28 euros par litre.
Le prix recommandé pour un litre de diesel est désormais de 1,80 euro, contre environ 1,99 euro en avril. Les prix recommandés par les grandes compagnies pétrolières ne sont généralement appliqués que le long des autoroutes, car les prix sont souvent plus bas ailleurs.
Les prix du pétrole sont en baisse depuis un certain temps. Cela s'explique en partie par le projet du cartel pétrolier OPEP+, dominé par l'Arabie saoudite, d'augmenter à nouveau progressivement la production de 180 000 barils par jour en octobre et en novembre, après les réductions de production de ces dernières années. Ces plans ont été abandonnés en début de semaine, mais le cartel souhaite toujours augmenter la production au fil du temps.
Désunion à l'OPEP ?
Les pays de l'OPEP+ produisent au total 39,7 millions de barils de pétrole par jour. Cependant, la demande de pétrole est décevante. Par exemple, on craint un affaiblissement de la demande de pétrole en Chine, le plus grand importateur de pétrole au monde, en raison des chiffres décevants de l'industrie chinoise. L'incertitude plane également sur la demande de pétrole aux États-Unis. La situation économique des États-Unis, le plus grand consommateur de pétrole au monde, se détériore en raison des taux d'intérêt élevés.
Dans le même temps, la concurrence provient également de l'émergence d'autres pays producteurs de pétrole tels que le Brésil, la Guyane et les États-Unis. En revanche, les pays de l'OPEP, comme l'Irak et le Kazakhstan, n'ont pas respecté leurs quotas officiels et produisent donc plus de pétrole que prévu.
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