La ponctualité des trains belges s'améliore après avoir atteint un niveau historiquement bas

La ponctualité des trains de la société ferroviaire belge NMBS/SNCB a atteint 89,7 % l'année dernière, soit une amélioration de 2,2 % par rapport à 2023, année où elle était tombée à son niveau le plus bas en cinq ans.

La ponctualité a ainsi retrouvé le cap convenu avec le gouvernement fédéral. Mais avec un peu moins de 46 000 trains annulés, le nombre de trains annulés reste élevé.

9 trains sur 10 sont arrivés à l'heure

À l'exception du mois de janvier, la ponctualité a été plus élevée tous les mois de l'année dernière qu'au cours du même mois en 2023. L'année s'est achevée sur un taux de ponctualité de 91,8 % en décembre, contre 87,4 % un an plus tôt.

Ce taux de ponctualité de 89,7 % en 2024 signifie que seulement neuf trains sur dix arrivaient à l'heure à leur destination ou à Bruxelles. L'amélioration de la ponctualité concerne principalement l'heure de pointe du soir. Ceci "grâce à une meilleure capacité à absorber les retards subis lors de l'heure de pointe du matin", explique la SNCB. Remarque importante : les retards de moins de six minutes ne sont pas comptabilisés par la SNCB.

Grâce à cette amélioration, la SNCB respecte les marges (environ 89 à 91% de ponctualité) convenues pour 2024 dans son contrat de service public avec le gouvernement fédéral. L'année dernière, la SNCB a reçu une amende pour, entre autres, une mauvaise ponctualité en 2023. Selon le contrat de service public, l'objectif est d'atteindre une ponctualité de 90,6 % en 2027 et de 91 % en 2032.

45 944 trains annulés

Le nombre de trains supprimés reste élevé. En 2024, 45 944 trains ont été entièrement ou partiellement supprimés, soit un peu moins que le record de 2023 (46 086). En tenant compte de ces annulations, la ponctualité a atteint 86,9 % en 2024, contre 84,6 % l'année précédente.

La principale cause des retards ferroviaires est ce que l'on appelle les tiers, tels que les marcheurs sur les voies, les collisions entre personnes ou les retards dus au vol de câbles. L'année dernière, 21,9 % des retards étaient imputables à ces tiers. Selon la SNCB, les défauts de la voie et les collisions de personnes ont entraîné près de 100 000 minutes de retard sur l'ensemble de l'année.

Près d'un tiers des retards (36,7 %) sont imputables à la SNCB et 13,7 % à l'opérateur ferroviaire Infrabel. Un quart (24,6 %) est dû au manque de robustesse du système ; par exemple, un train est retardé de 10 secondes à chaque arrêt, puis subit un retard de 2 minutes à Bruxelles, ce qui l'oblige à gêner un autre train.

L'incident le plus important ayant eu un impact sur la ponctualité s'est produit le 24 juillet. Un problème informatique chez Infrabel a interrompu la circulation des trains à plusieurs endroits pendant 20 à 45 minutes, entraînant un total de 9 990 minutes de retard. En octobre, un accident de personne à la gare de Bruxelles-Central est arrivé en deuxième position avec 7 801 minutes de retard, et des marcheurs sur les voies à Bruxelles-Midi/Sud ont causé 7 039 minutes de retard en juin.

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