Alstom en pourparlers intensifs avec le gouvernement britannique pour sauver son usine de matériel roulant de Litchurch Lane

La multinationale française Alstom, fabricant de matériel roulant, mène des négociations intensives avec le gouvernement britannique pour sauver son usine d'assemblage de trains de Derby, selon le Daily Telegraph, entre autres sources.

L'usine de Litchurch Lane est au chômage technique en raison d'un déficit de production de 18 mois et est sur le point de fermer, menaçant ainsi de supprimer 3 000 emplois.

Nouvelle commande imminente

"Une bonne réunion constructive avec le PDG du groupe Alstom, Henri Poupart-Lafarge, sur l'avenir de la fabrication des trains au Royaume-Uni. Des discussions intensives sont en cours et devraient se conclure au plus tard à la fin du mois de mai", a écrit le ministre britannique des transports, Mark Harper, sur le réseau social X.

Selon le Daily Telegraph, Harper aurait même déjà accepté une nouvelle commande de trains Aventra pour la ligne Elizabeth du métro londonien, récemment inaugurée. Toutefois, ni Alstom ni le ministère des transports n'ont confirmé cette information.

Une lacune dans le travail sous contrat

Si cette décision était prise, l'avenir du célèbre site de Litchurch Lane, dans la région de Derby, au nord de l'Angleterre, la plus grande usine de trains du Royaume-Uni, qui emploie 3 000 personnes, serait également assuré dans une certaine mesure.

La dernière commande pour Derby a été achevée en mars, et l'entreprise prévoyait de la fermer en raison d'un manque de travail contractuel entre la fin de cette année et 2026, date à laquelle Alstom commencera à construire des trains pour la fameuse HS2.

En mars, l'usine a confirmé qu'elle reprenait le processus de licenciement de 1 300 membres du personnel permanent. Si l'usine de Derby ferme, jusqu'à 15 000 emplois dans la chaîne d'approvisionnement seront également menacés.

Alstom a également annoncé qu'elle exploiterait son propre service ferroviaire au Royaume-Uni à partir de mai 2025 entre le Pays de Galles et Londres.

Hitachi est confronté au même problème

En outre, l'usine ferroviaire de Hitatchi dans le comté de Durham est également à court de travail, l'une des raisons pour lesquelles le syndicat Unite a averti qu'il pourrait s'agir de "la fin de l'industrie ferroviaire britannique telle que nous la connaissons". En effet, l'annulation du tronçon nord du projet de train à grande vitesse HS2 a jeté une ombre sur le secteur britannique de la fabrication de trains.

Selon le gouvernement britannique, des négociations sont également en cours avec l'entreprise japonaise pour soutenir la production de trains et le personnel au Royaume-Uni. Toutefois, Hitachi n'a pas l'intention de procéder à des changements majeurs dans ses effectifs pour le moment.

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