Suspension des restrictions imposées par Bruxelles aux scooters électriques partagés

Le Conseil d'Etat dénonce la décision du gouvernement bruxellois de limiter le nombre d'e-scooters partagés, selon les journaux La Libre Belgique et La Dernière Heure.

La ministre bruxelloise de la Mobilité, Elke Van den Brandt (Groen), a réagi avec déception, mais s'est réjouie que le Conseil ait maintenu les zones de stationnement interdit et les amendes pour stationnement à contresens.

En décembre, la Région bruxelloise a sélectionné Bolt et le leader du marché local Dott comme les deux seuls opérateurs disposant d'une licence pour les scooters électriques partagés. En outre, le nombre de scooters électriques part agés autorisés à être déployés sera limité à 8 000, au lieu de 20 000 auparavant.

Les sociétés suédoises Voi et Lime, par l'intermédiaire de la société mère Uber, qui, avec Tier, Pony et Poppy, avaient également déposé une plainte, se sont désistées et ont saisi le juge en référé. Celui-ci a statué en janvier qu'ils pouvaient poursuivre leurs activités jusqu'à l'expiration de leur licence.

Suite à une plainte d'un autre opérateur, Gliize, le Conseil d'Etat a suspendu la décision du gouvernement bruxellois. En d'autres termes, les opérateurs déboutés peuvent, s'ils disposent encore d'un permis, redéployer et mettre en service le nombre de scooters qu'ils souhaitent déployer.

Guérilla juridique

La ministre bruxelloise de la Mobilité, Elke Van den Brandt (Groen), est déçue par ce qu'elle appelle "la guérilla juridique des opérateurs" qui avaient, croirait-on, "demandé et accepté eux-mêmes cette réforme après une large consultation".

"Nous avions besoin d'une réforme essentielle de l'industrie de l'e-scooter pour offrir aux piétons, en particulier aux personnes à mobilité réduite, un espace public serein", déclare le ministre.

Cependant, Mme Van den Brandt s'est félicitée que le Conseil d'État ait validé la légalité du stationnement en zone piétonne et du système d'amendes de stationnement. "Depuis le 1er janvier, nous constatons une réelle amélioration - même si elle n'est pas encore parfaite - du respect des trottoirs", dit-elle. "Le Conseil d'Etat a également mis en place un système de sanctions qui permet d'exclure un opérateur qui ne respecte pas ces règles.

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